La résilience est un terme utilisé pour parler des matériaux et de leurs résistance aux chocs. Nous avons ici décidé d’appliquer ce terme aux femmes africaines et à leurs capacité de lutter contre les chocs et de se relever après ceux-ci. En effet, les femmes africaines sont trop souvent dépeintes comme des marionnettes du destin, comme les premières des victimes impuissantes de la fatalité et des crises à répétition qui secouent le continent . Nous voulions ici sortir de cette image misérabiliste, très vendeuse, afin de montrer à travers des exemples concrets que la femme africaine, d’hier et d’aujourd’hui, ne s’est jamais laissée enfermer dans une situation de victime perpétuelle, a toujours lutté pour sa survie et ses droits et s’est toujours remise des chocs à répétition dont elle a pu faire l’expérience.


Pokous Réseaux de femmes et ONGs

FAS NGO


Des femmes expérimentées et conscientes aujourd'hui de leur capacité de pouvoir aider les autres femmes à améliorer leurs conditions de vie ont pris l'initiative de créer des organisations à but non lucratif.
De nombreuses ONG ont ainsi vu le jour dans différents pays de l'Afrique, parmis ces organisations  figure Fasngo,  pionnière dans la lutte pour le respect des droits de la femme en Afrique.


L'ONG FAS ou Femmes Africa Solidarité a été fondée en 1996 à Genève à l'initiative de femmes leaders africaines pour développer, consolider, promouvoir le leadership des femmes dans la prévention, la gestion, et la résolution de conflit sur le continent africain. Elle regroupe aujourd'hui des individus et des organisations représentant 35 pays africains et dispose d'un bureau régional à Dakar depuis 2004 pour assurer la collaboration avec des organisations de femmes à travers tout le continent. Afin de promouvoir sa cause à l'international et faciliter la mobilisation des ressources, la FAS a décidé d'établir son secrétariat international en Suisse et un bureau de liaison à New York.
La FAS agit dans l'optique  de promouvoir l’intégration de la perspective genre dans les processus de paix en Afrique en se basant sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies: les femmes actrices de la paix et de la sécurité. De ce fait elle a résussi a intégré 150 femmes dans le dialogue sur un processus de paix au Burundi en 1998, FAS a apporté son soutien au Collectif des associations et ONG féminines du Burundi (CAFOB), pour améliorer la participation des femmes au processus de démocratisation.
A travers son important travail de plaidoyer, la FAS a contribué à l'adoption par  l’Union Africaine de la Déclaration solennelle sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique (DSEHFA) en 2004 ; dans le cadre de la mise en oeuvre de cette déclaration, elle dispose d'un  mandat  de coordinateur de la campagne « Le Genre : Mon Agenda », qui réunit plus de 55 ONG africaines qui travaillent à l’intégration de la femme en Afrique.


Forte de ces expériences à l'internationales et dans la continuité de la création du Centre panafricain pour le genre, la paix et le développement (PAC) créé en 2004 à Dakar, la FAS a lancé un Master en Genre et Paix avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université pour la Paix.



Tiana
                                                                                                                                                   


L'association AWID, pour le droit des femmes et le développement


"L’Association pour les droits de la femme et le développement (AWID) est une organisation associative internationale, féministe, qui consacre ses efforts à l’égalité entre les hommes et les femmes, au développement durable et aux droits humains des femmes. Les membres de l’AWID qui forment un réseau dynamique de femmes et d’hommes dans le monde entier, sont des chercheurs/euses, des universitaires, des étudiants/es, des éducateurs/trices, des activistes, des hommes et des femmes d’affaires, des responsables politiques, des praticiens/nes du développement, des bailleurs/euses de fonds, etc.

Leur mission : 



L’AWID a pour mission d’amplifier la voix, de renforcer l’impact et l’influence des organisations, des mouvements et des défenseurs/euses des droits des femmes sur la scène internationale, en vue de promouvoir efficacement les droits de la femme.

Leur vision: 

L’AWID croit que les droits de la femme sont non seulement nécessaires en soi, mais qu’ils sont essentiels pour surmonter les problèmes que connaît le monde d’aujourd’hui, pour l’éradication de la pauvreté, la construction de la paix, la lutte efficace contre la pandémie de VIH/SIDA, pour n’en citer que quelques-uns. Aucune réponse durable à ces questions n’est possible sans une stratégie centrée sur les droits de la femme. L’AWID s’attache à construire un monde où les droits de la femme sont une réalité et où tout le monde jouit de ses droits humains."



                                                                                                                                                   


MAFUBO, réseautage et autonomisation des femmes en Afrique 






Le réseau MAFUBO International est une organisation regroupant 7 entités nationales, et qui vise à promouvoir la solidarité des femmes entre elles (c'est la signification du mot rwandais "mafubo", la confidente, l'amie qui soutient et supporte) : création de réseaux panafricains et mondiaux pour l'empowerment et l'autonomisation des femmes.

http://www.mafubo.org/



"Les femmes qui ont décidées de faire partie de la belle aventure Mafubo sont convaincues du bien fondé de tous ces discours [sur la femme africaine au cœur du développement du continent] et ont décidé de mettre ensemble leurs efforts et connaissances pour que ces mots soient traduits en actes concrets sur le terrain. [...] par de petits gestes qui rompent la solitude dans laquelle sont plongées des millions des familles parce qu’elles sont pauvres."



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WiLDAF/FeDDAF: Femmes, Droits et Développement en Afrique

Organe régional pour le droit des femmes, le réseau WiLDAF/FEDDAF a été pensé au sortir de la décennie des femmes et créé pratiquement en 1990 à Harare; il regroupe une quinzaine d'entités panafricaines autour de la lutte pour les droits des femmes et les droits humains. Le "sous-réseau" Afrique de l'Ouest a lui été créé en 1997 et relie les actrices et acteurs de 9 pays de la sous-région.






Expérimenté en matière de formation, de lobbying et de plaidoyer en faveur du respect et de la réelle et effective mise en oeuvre des droits des femmes en Afrique, le réseau ouest-africain a choisi de privilégier les orientations stratégiques autour de la gouvernance et la participation des femmes, le renforcement des capacités, et la lutte pour la ratification régionale de la CEDAW.

http://www.wildaf-ao.org/

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Marion

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