NADIA FERROUKHI
Humanitaire dans l’âme, Nadia Ferroukhi est une de ces femmes au parcours
éclectique incroyable qui la ramènera plus tard vers sa vocation : la photographie dans le monde pour voir la diversité et la condition humaine à travers des histoires sensibles.
Né d’un père algérien
diplomate et d’une mère tchèque, l’enfance de Nadia été marqué par le
nomadisme, voyageant d’un pays à un autre au gré des affectations professionnelles
de sa famille.
Déjà petite elle était
passionnée par l’image et pouvait passer des heures à regarder faire son
grand-père, photographe amateur. C’est à l’âge de 15 ans qu’elle a reçu son
premier appareil photo, un Nikon offert par ses parents.
Lors d’un voyage au
Yémen, elle s’est rendue compte que c’est ce qu’elle aimerait réellement faire.
Elle s’essaie dans la mode mais très vite son côté humanitaire prend le dessus
et « l’autre » devient son sujet de prédilection. « Mon plus grand
bonheur, c’est d’être à l’étranger, dans un endroit où je n’ai aucun repère, et
de découvrir. » Elle s’aventure dans le monde pour prendre des clichés
d’enfants, de jeunes etc… qu’elle
publiera dans différentes presses connues et dans des expositions à
l’international.
Son travail de
photographes la mènera également sur les routes de ces sociétés matriarcales dans le monde au Kenya,
en Inde et en Chine, dans de petits villages au plus près de ces femmes avec
toujours la même curiosité : « comment ces microsociétés peuvent elles encore
subsister dans ce monde majoritairement patriarcal ? ».
Pour Nadia Ferroukhie le
statut de la femme constitue depuis un certain temps un sujet de préoccupation
dans le monde : la place qu’elle occupe dans la société, son rôle dans la cellule
familiale etc… Autant de statuts très différents d’une région à l’autre que la
photographe s’est attelé à nous faire découvrir à travers ses clichés.
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